Après l’été

Givrés. En Bourgogne. Début octobre.

Bernard L’ermite dans sa lanterne des profondeurs, il s’adapte et s’étire au sein de sa coquille océanique, pour contrer toute pollution des esprits ténus ou obscurs… Il en jaillit même le bougre ! Transformant ses pattes en nageoires, ses cornes en végétal plumeux, toujours prompt à déstabiliser toute morale bien pensante par sa folie contagieuse. Son coquillage s’achève en spirale car l’infini s’y trouve, celui où tout est possible, car l’acrobate ne cesse de regarder à l’envers et vers l’avenir ! Son corps rouge sang fait retentir son cœur chaud dans le silence, ses oreilles et ses mirettes sont grandes ouvertes, car il guette, dans la nuit, la présence de ceux qui, comme lui, n’ont pas froid aux yeux… Marie Jourdain
Plasticienne et Givrée de naissance. Découvrir le Festival Givrés ? Cliquez ici !

Rumeurs Urbaines. Région Parisienne. Début octobre. 

Rumeurs Urbaines, fabrique du conte et des arts du récit : depuis 19 ans, Rumeurs Urbaines oeuvre pour la diffusion, la création, la sensibilisation et la formation dans le domaine du conte et du récit. Il intervient en moyenne dans 25 lieux, dans les départements des Hauts-de-Seine, du Val-d’Oise et désormais dans les Yvelines. Il a pour partenaires des lieux aussi divers que des théâtres, des scènes de musiques actuelles ou des médiathèques et des centres sociaux. Rumeurs Urbaines défend ainsi une programmation protéiforme des arts de la parole. Il invite des artistes de tous les horizons à essaimer sur son territoire culturel. Il traverse des lieux de la République où le besoin d’écrire une histoire commune est fort. Découvrir Rumeurs Urbaines ? Cliquez ici !

Le Festival Interculturel du Conte. Québec. Début Octobre.

Le Festival interculturel du conte de Montréal est le plus important événement du genre au Canada et il est aujourd’hui reconnu dans toute la francophonie, et même au-delà, comme l’un des grands acteurs dans le domaine de l’oralité. Depuis sa première édition en 1993, le Festival offre au public de nombreux spectacles mettant en scène des conteurs et conteuses d’ici et de l’étranger, qui viennent partager les racines de leur culture et de notre propre culture. Ce mélange interculturel est transmis au public par les paroles et les couleurs du conte. Le « renouveau du conte » n’est d’ailleurs pas un phénomène unique au Canada : partout à travers le monde, on a vu émerger, au cours des dernières décennies, des festivals de conte et d’autres formes de rassemblements qui attirent un auditoire amateur, toujours plus fidèle, nombreux et diversifié. Découvrir le festival interculturel du conte de Montréal ? Cliquez ici !

A Bouches Décousues. Région Parisienne. Mi-novembre

Il était une 9e fois, le Festival du conte « À bouches décousues »… Du 16 au 23 novembre, le château et les médiathèques se transforment en pays fabuleux pour le plaisir des petits – même tout-petits-petits ! – et des grands. Cette année, les femmes sont sous les feux des projecteurs: Cendrillon(s) au pluriel, à la pantoufle de vair et au chausson de perles, Blanche Neige, fille d’Afrique, Shéhérazade, la reine des mille et une nuits, partez à la rencontre de personnages phares de la littérature. «Ces contes offrent une fabuleuse mosaïque de notre psyché : la jalousie, le courage, l’abandon, la ruse, la patience… un miroir qui parle à chacun d’entre nous, femmes et hommes dans notre diversité et dans notre universalité », explique Valérie Gire, responsable du secteur jeunesse à la médiathèque Alexandre Jardin. Le conte permet aux enfants de développer leur curiosité, leur imaginaire, leur vocabulaire et leur capacité d’écoute. Découvrir le festival A bouches Décousues ? Cliquez ici !

La Grande Marée. Finistère. Mi-novembre. 

« Le soleil ne s’était pas encore levé. La mer et le ciel eussent semblé confondus, sans
les mille plis légers des ondes pareils aux craquelures d’une étoffe froissée. Peu à peu,
à mesure qu’une pâleur se répandait dans le ciel, une barre sombre à l’horizon le sépara
de la mer, et la grande étoffe grise se raya de larges lignes bougeant sous la surface,
se suivant, se poursuivant l’une l’autre en un rythme sans fin.»
“Les vagues”